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L’Assurance-maladie lance un kit de dépistage gratuit pour les 18-25 ans afin de lutter contre la hausse des infections sexuelles

Devant la recrudescence des cas de chlamydiose et de gonococcie, maladies sexuellement transmissibles (MST), l’Assurance-maladie a annoncé lundi 30 juin le lancement d’un kit de dépistage par autoprélèvement. Gratuit et livré à domicile, il sera accessible aux jeunes de 18 à 25 ans.

Disponible à partir du 1er juillet pour les femmes, la commande en ligne du kit sera étendue aux hommes , selon un communiqué de la Caisse nationale de l’Assurance-maladie (Cnam). Après un « », la demande pourra se faire directement sur le site Internet Ameli, utilisé pour toutes les démarches relatives à l’Assurance-maladie.

Ce kit, qui sera livré », devra être renvoyé avec le tube contenant l’autoprélèvement dans un laboratoire. [sera] , précise l’Assurance-maladie.

Les infections à la chlamydiose et à la gonococcie peuvent être traitées, mais l’absence de soins peut conduire à des complications. Ces infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes sont en augmentation continue depuis les années 2000, au point d’être , comme l’infertilité ou le risque de grossesse extra-utérine, souligne l’agence gouvernementale. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies avait alerté, le 7 mars 2024, sur une et le

Une opération dans le sillage de « mon test IST »

Entre 2021 et 2023, les cas de gonorrhées ont bondi de 59 % chez les hommes et de 46 % chez les femmes, tandis que les cas de chlamydioses ont augmenté de 10 % chez les hommes, selon Santé publique France. , il est possible d’être porteur d’une IST , a rappelé l’organisme, avant de préciser que

Le lancement de ce kit s’inscrit dans le cadre de « Mon test IST », qui permet aux moins de 26 ans, depuis septembre 2024, de se faire dépister gratuitement et sans ordonnance dans tous les laboratoires d’analyse médicale pour quatre infections : s, gonocoque, syphilis et hépatite B.

Selon l’Assurance-maladie, l’envoi d’un kit d’autoprélèvement a déjà montré son efficacité lors de l’expérimentation « Chlamyweb » menée en 2012 par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé.

Ce dispositif avait permis de multiplier (médecins généralistes, gynécologues, centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic, etc.).

Le Monde avec AFP

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