Le dalaï-lama a fêté ses 90 ans, dimanche 6 juillet, avec une prière en faveur de la paix, au terme d’une semaine de célébrations dans les contreforts de l’Himalaya indien, où il vit en exil. , a déclaré dans un message celui qui, la veille, faisait part de son rêve de vivre .
Drapé dans sa robe bordeaux et son écharpe jaune, le chef spirituel des Tibétains a adressé un sourire à des milliers de fidèles avant le début des prières. Les psalmodies des moines bouddhistes ont résonné depuis le monastère de McLeod Ganj, dans le nord de l’Inde, où le dalaï-lama passe l’essentiel de son temps depuis sa fuite de la répression chinoise de 1959 à Lhassa, au Tibet.
Au fil des célébrations qui se sont étalées toute la semaine, Tenzin Gyatso (de son nom d’état civil) n’a pu éviter le lourd sujet de l’après, alors que la Chine exige de pouvoir approuver le nom de son successeur. Extrêmement attendu sur la question, il avait affirmé mercredi que l’institution serait , déclenchant aussitôt une réaction ferme de Pékin, soulignant que tout successeur devait être .
L’actuel dalaï-lama a assuré de son côté que celui qui lui succédera sera . La responsabilité de désigner un successeur , affirmait-il. .
« Symbole durable d’amour, de compassion »
Né le 6 juillet 1935, Tenzin Gyatso est devenu dès l’âge de 2 ans le quatorzième chef spirituel et politique des Tibétains, dûment identifié par la tradition bouddhiste comme la réincarnation de son prédécesseur. Considéré comme un dangereux séparatiste par Pékin, le lauréat du prix Nobel de la paix en 1989 incarne dans le monde entier le combat pour la liberté du Tibet.
Ce vaste territoire himalayen, d’une taille comparable à celle de l’Afrique du Sud, a été envahi en 1950 par les troupes chinoises, qui en ont fait une province de Chine. Tenzin Gyatso n’y a jamais remis les pieds depuis son exil en Inde.
Le chef spirituel a reçu dimanche les vœux du premier ministre du pays qui l’héberge. , a déclaré Narendra Modi dans un communiqué. , a-t-il ajouté, lui souhaitant une .
Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a assuré dans un communiqué que Washington était . D’autres personnalités, comme les anciens présidents des Etats-Unis Barack Obama, Bill Clinton et George W. Bush, ou l’acteur Richard Gere, un soutien de longue date de sa cause, ont aussi salué l’œuvre du dalaï-lama.
L’anniversaire du dalaï-lama marque l’aboutissement d’une semaine entière de célébrations en l’honneur de l’un des dirigeants religieux les plus populaires au monde, apprécié pour son humour et ses enseignements. , a-t-il fait valoir dimanche.
Le Monde avec AFP
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