A l’entrée du vélodrome de Roubaix, quatre lettres trustent une affiche sur fond jaune : D-U-E-L. Eddy Merckx et Roger De Vlaeminck, photographiés lors de Paris-Roubaix en 1974, ont été remplacés, cinquante et un ans plus tard, par deux des plus grands cyclistes du moment, Tadej Pogacar et Mathieu Van der Poel. Ce dernier a remporté la 122e édition de « l’enfer du Nord », dimanche 13 avril, devant le Slovène, au terme d’une épreuve durant laquelle les deux hommes se sont une nouvelle fois livrés un duel spectaculaire, marqué par la chute de Tadej Pogacar à 38 kilomètres de l’arrivée.
a plaisanté après la course le Danois Mads Pedersen, 3e et victime d’une crevaison[leur domination], a-t-il ajouté, fataliste et résigné.
Pour sa première participation au « grand » Paris-Roubaix – il était arrivé troisième en juniors, en 2016 –, Tadej Pogacar a été fidèle à sa réputation. Le Slovène a multiplié les offensives dans les redoutables secteurs pavés du Nord, sans toutefois parvenir à distancer Mathieu Van der Poel. , a relaté, à chaud, le directeur sportif d’UAE Emirates, Mauro Gianetti, sur l’aire d’arrivée du vélodrome de Roubaix. Avant d’insister sur l’ commise par son coureur, à 38 kilomètres de l’épilogue, dans un virage serré à droite et après une nouvelle accélération.
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