Qui sera élu à la tête de la Fédération française de football (FFF) pour un mandat de quatre ans ? Mardi 10 et mercredi 11 décembre, près de 13 000 électeurs – représentants des clubs amateurs, des clubs professionnels, des ligues régionales et des districts départementaux – vont choisir, sur une plateforme de vote en ligne, le prochain patron de la FFF, la plus puissante fédération sportive du pays (2,4 millions de licenciés, dont 250 000 féminines). Le résultat du scrutin sera connu lors de l’Assemblée fédérale de l’instance, samedi 14 décembre.
Deux concurrents, interrogés par , s’affrontent dans les urnes : le sortant Philippe Diallo, 61 ans, élu en juin 2023, quatre mois après la démission fracassante de son prédécesseur, Noël Le Graët, et Pierre Samsonoff, 47 ans, ancien directeur général de la Ligue du football amateur et ancien numéro trois de la FFF.
Aux manettes de l’instance depuis près de deux ans – il a assuré l’intérim après le départ de Noël Le Graët –, Philippe Diallo défend bec et ongles son bilan. , assure l’intéressé, faisant référence aux secousses de la fin de l’ère Le Graët sur fond d’audit accablant de l’inspection générale.
A son crédit, le président sortant évoque le du de la FFF et sa , incarnés par la du contrat avec l’équipementier Nike (plus de 100 millions d’euros annuels). Il avance aussi le lancement censé s’attaquer à toutes , et la , avec la mise en place de pôles de formation dans les régions et le lancement d’une ligue professionnelle.
L’enjeu des clubs amateurs
Ces , selon son concurrent, qui déplore de la fédération, , sans etdu terrain. Pierre Samsonoff dénonce le et de Philippe Diallo, qui , en 2021, lorsqu’il en était trésorier.
Lui veut . Il propose de rendre les règlements , met en avant pour lutter contre les violences et les discriminations, et propose que les clubs amateurs puissent [budget, règlements fédéraux][de la FFF] .
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