Le gouvernement a écarté la demande d’une coalition d’organisations féministes d’une contre les violences faites aux femmes, à l’Assemblée nationale mardi 26 novembre, jugeant plutôt la mise en œuvre des lois existantes, a annoncé le ministre des solidarités, de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes, Paul Christophe.
Il a été interrogé par plusieurs députées lors des questions au gouvernement sur cette demande faite jeudi par une coalition de 63 organisations – féministes, « enfantistes » et syndicales – d’une pour lutter contre les violences sexuelles dans toutes leurs dimensions.
Jugeant la législation actuelle , elles ont proposé 140 mesures, couvrant les domaines de la justice, des forces de l’ordre, de l’éducation, de la santé, pour lutter contre : harcèlement, inceste, pédocriminalité, cyberviolences, , …
« La protection des associations est une priorité »
[la lutte contre les violences faites aux femmes], a encore dit M. Christophe. [perpétrés]
Il s’est dit attentif aux difficultés des associations qui accompagnent les femmes victimes de violence, qui alertent sur leur fragilité financière due à l’extension en août dernier aux salariés du secteur sanitaire, social et médico-social de la « prime Ségur » de 183 euros net par mois, sans garantie de compensation financière de l’Etat.
Les centres d’information sur les droits des femmes et des familles ont alerté que ces hausses de salaire allaient . [projet de loi de finances], a dit M. Christophe.
Le Monde avec AFP
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