Les nouveaux riches du football ont beau avoir tout l’or du monde, l’expérience ne s’achète pas. Comme Chelsea et Manchester City avant lui – eux aussi soutenus par les centaines de millions d’euros de leurs propriétaires étrangers –, le Paris Saint-Germain (PSG) doit au minimum s’y reprendre à deux fois avant de remporter la Ligue des champions. Le club de la capitale affronte l’Inter Milan, samedi 31 mai, avec l’ambition de soulever, enfin, la « coupe aux grandes oreilles » pour la première fois de son histoire, après une finale perdue en 2020.
Un succès rétablirait une anomalie : Paris possède la réputation et les revenus d’une équipe vainqueure de la plus grande des compétitions européennes, sans pourtant l’avoir jamais gagnée. Selon le Deloitte Football Money League, classement qui compare chaque année la puissance financière des clubs, le PSG a généré 805,9 millions d’euros de revenus en 2023-2024, battu seulement par le Real Madrid (1,04 milliard) et Manchester City (837,8 millions). L’Inter Milan est 14ᵉ (391 millions). L’Olympique de Marseille, deuxième formation hexagonale de la liste, est 19ᵉ (287 millions).
, estime Jean-Pascal Gayant. L’économiste spécialisé dans le sport prédit même qu’il pour être en tête du Deloitte Football Money League la saison prochaine, ce qui serait inédit.
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