Sur un petit nuage depuis la reprise en août – six victoires en sept matchs, un seul faux pas à Reims (1-1) –, le Paris Saint-Germain est brutalement redescendu sur terre, mardi 1er octobre, eu égard à la nature de sa défaite sur la pelouse d’Arsenal (0-2). Face à un adversaire qu’il n’avait jamais battu en quatre confrontations, le club de la capitale se savait attendu. Dépassé, il a finalement affiché au grand jour ses premières lacunes de la saison et a saisi la différence de niveau qui le sépare d’un club aux ambitions européennes aussi élevées que les siennes.
Après la rencontre, Marquinhos, le capitaine parisien, convenait au micro de Canal+ que, . D’autant plus lorsque le PSG se frotte pour la première fois à un autre cador européen et qu’il décide de se passer, pour l’occasion, d’Ousmane Dembélé. L’ailier parisien a ainsi été privé de déplacement à Londres, mis à l’écart par Luis Enrique, qui ne le jugeait pas . Autrement dit, pas en phase avec le collectif.
Confiant, en dépit de l’absence de l’un de ses meilleurs joueurs du début de saison, l’entraîneur parisien avait été, bien malgré lui, maladroit en conférence de presse, lundi, en affirmant qu’[Ousmane] [la saison dernière en C1][que], . La question que soulevait l’absence de Dembélé, en réalité, était de savoir si le PSG parviendrait à battre Arsenal sans lui. La réponse est non et, au vu du match, il n’est pas dit qu’il aurait fait beaucoup mieux avec.
Le Paris entreprenant, dominant et agressif dont Luis Enrique rêve n’aura montré à l’Emirates Stadium qu’un tiers de son meilleur visage, et seulement lors de la dernière demi-heure. C’est à ce moment-là que Lee Kang-in a contraint David Raya à réaliser un arrêt difficile (68ᵉ), et que Joao Neves a trouvé la barre transversale sur corner (66ᵉ). Malchanceux, le PSG avait déjà touché le poteau en première période par Nuno Mendes (28ᵉ). Pour le reste, une frappe dans un angle très fermé d’Achraf Hakimi (31ᵉ)… et pas grand-chose de plus.
« Ce match va nous servir pour la suite »
, a confirmé Marquinhos. Le club de la capitale a pourtant plus tiré que son adversaire – dix tirs à six, avec des tentatives moins dangereuses –, mais les Gunners ont laissé une bien meilleure impression. Sûrs de leur sujet, capables de faire fructifier leurs temps forts et de gérer leurs temps faibles. , s’est félicité William Saliba au micro de Canal+.
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