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Le « salary cap » au rugby, un mécanisme essentiel mais à perfectionner pour la compétitivité du Top 14

Faut-il faire évoluer le ? Depuis le début d’année, la question du plafonnement des salaires des joueurs agite le milieu du rugby français. Contraint de s’acquitter, en mars, à l’issue d’une procédure de médiation, d’une – formule policée signifiant amende – de 1,3 million d’euros auprès de la Ligue nationale de rugby (LNR) pour avoir enfreint les règles financières du Top 14, le Stade toulousain, locomotive de l’Ovalie tricolore, a relancé les débats autour de ce dispositif. Au point que le comité directeur de la Ligue, réuni mardi 22 et mercredi 23 avril, a mis à l’ordre du jour son évolution et notamment l’introduction de sanctions sportives pour les contrevenants.

Mais de quoi parle-t-on ? Système importé du sport américain où les championnats fonctionnent en ligues fermées, salary cap, décrit Emmanuel Eschalier, le directeur général de la LNR. Le dispositif , stipule le règlement de la Ligue. Concrètement, jusqu’en 2027, chaque club ne peut dépasser 10,7 millions d’euros par saison pour les émoluments de ses joueurs – auxquels s’ajoutent des crédits supplémentaires (180 000 euros) pour chaque international tricolore d’un effectif.

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