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L’équation ardue du modèle économique du football français : gagner moins et dépenser moins

C’est la crise de trop, qui a provoqué un déclic. Le dossier des droits télévisés, avec le conflit qui a opposé au cours des dernières semaines la Ligue de football professionnel (LFP) et le principal diffuseur de la Ligue 1, DAZN, a convaincu le président de la Fédération française de football (FFF), Philippe Diallo, de la nécessité de un sport en plein marasme. Plus question de mettre la poussière sous le tapis. M. Diallo a lancé des Etats généraux, le 3 mars, afin de réfléchir à un nouveau modèle économique pour le football français, tout en modifiant sa gouvernance.

Si les mesures définitives ne sont pas encore connues – elles sont attendues pour la deuxième quinzaine d’avril –, Philippe Diallo et la ministre des sports, Marie Barsacq, ont déjà esquissé les contours de ce chantier d’ampleur, visant à remédier à : les graves difficultés financières des clubs professionnels. Dans leur esprit, les formations de Ligue 1 et de Ligue 2 – dont plusieurs sont , selon les termes du président de la FFF – doivent bâtir un nouveau modèle, dans lequel les recettes issues des droits télévisés et des transferts ne constitueraient plus l’essentiel de leurs ressources. Le 3 mars, Mme Barsacq a enjoint au football professionnel de sortir de cette double , insistant sur la nécessité de disposer d’un secteur .

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