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Les agressions d’élus ont baissé de 9 % en 2024, selon un rapport

Les agressions d’élus ont baissé de 9,3 % en 2024, avec 2 501 faits recensés, soit 48 par semaine, principalement contre des maires et des conseillers municipaux, selon le rapport 2023-2025 publié par le centre d’analyse et de lutte contre les atteintes aux élus (Calae) mardi 20 mai.

Cette baisse survient après une hausse de 13,5 % en 2023. L’incendie volontaire du domicile du maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), à la suite duquel l’élu avait démissionné, et l’attaque à la voiture-bélier du domicile de celui de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) avaient marqué les esprits cette année-là.

Les maires représentent 64 % des victimes, devant les adjoints et conseillers (18 %) et les parlementaires (13 %), tandis que 82 % des atteintes sont commises contre un membre d’un exécutif local (maire et adjoints). Cette tendance peut s’expliquer , relève le rapport.

En 2024, 68 % des atteintes concernent des menaces et outrages, dont une forte proportion par , devant les violences physiques (10 %) et les destructions ou dégradations (8 %).

Les départements les plus touchés sont Paris et sa région, ainsi que le Pas-de-Calais, , et les Bouches-du-Rhône, . Certains faits peuvent toutefois avoir été commis sur les réseaux sociaux et être enregistrés dans un service de police parisien sans que leurs auteurs y résident.

« La violence est partout »

En zone gendarmerie, les mis en cause sont majoritairement des hommes (85 %) de nationalité française (98 %), d’un âge moyen de 48 ans et sans profession (26 %) ou retraités (20 %).

, a expliqué mardi sur TF1 François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’intérieur.

Créé en mai 2023 sous l’égide du ministère de l’intérieur, le Calae a pour mission de compiler et d’analyser les données, d’anticiper les réponses et d’accompagner les élus victimes. , a précisé M. Buffet.

Le Monde avec AFP

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