Promu par le gouvernement comme une nécessaire pour aider les entreprises, mais fustigé à gauche comme le projet de loi dit de « » a commencé à être examiné mercredi 9 avril dans la soirée par les députés, qui n’ont toutefois pu beaucoup avancer lors d’une séance houleuse.
Le projet de loi, en gestation depuis environ un an, doit mobiliser les députés jusqu’à la fin de la semaine, avec plus de 1 000 amendements appelés à être étudiés. Mais seuls les quatre premiers d’entre eux, qui visaient tous à supprimer l’article premier du texte, ont pu faire l’objet d’un vote mercredi (ils ont été rejetés), la séance ayant été maintes fois suspendue dans le brouhaha.
Les députés Rassemblement national ont notamment multiplié les prises de parole pour dénoncer les événements de l’après-midi au sein du Palais Bourbon. Des journalistes du média identitaire Frontières avaient dû être exfiltrés d’un rassemblement de soutien à des collaborateurs parlementaires de députés La France Insoumise (LFI), visés par un article de ce média.
Les élus du Rassemblement national (RN) ont dénoncé des intimidations et insultes à l’égard de ces journalistes, sous les huées des députés LFI. , a déclaré le député RN Jean-Philippe Tanguy, réclamant que des sanctions soient prises.
Plus tôt, le ministre de la fonction publique et de la simplification, Laurent Marcangeli, avait défendu la nécessité du texte. , a-t-il déclaré, en soulignant qu’un dirigeant d’entreprise passait en moyenne huit heures chaque semaine .
« Tronçonneuse » versus « coupe-ongles »
Lors de son passage en commission, le texte a été profondément remanié, les députés ayant notamment supprimé des dizaines d’instances, dont les Conseils économiques sociaux et environnementaux régionaux (Ceser), ou encore les « Zones à faibles émissions » (ZFE) interdites aux véhicules les plus polluants. Le gouvernement prévoit plusieurs amendements de rétablissement.
, a déclaré M. Marcangeli. , a-t-il averti, .
Le groupe Ecologiste et Social a défendu mercredi une motion de rejet préalable du texte, soutenue par les députés LFI, socialistes et communistes. Avec 111 votes favorables mais 135 voix contre, elle a été repoussée. , et il est devenu , a asséné le député écologiste Charles Fournier.
, a aussi accusé la députée LFI Sandrine Nosbé. , leur a rétorqué le député macroniste Guillaume Kasbarian.
Le Monde avec AFP
Contribuer