L’Assemblée nationale a repoussé, mardi 1er juillet, une motion de censure du gouvernement de François Bayrou, défendue par les socialistes, qui reprochent au premier ministre de ne pas s’engager à déposer au Parlement un texte permettant de débattre de l’âge légal de départ à la retraite, fixé à 64 ans depuis la réforme entreprise par Elisabeth Borne.
Sans surprise, la tentative de renversement − la huitième visant le gouvernement de François Bayrou −, soutenue par l’ensemble de la gauche, n’a recueilli que 189 voix sur les 289 nécessaires, le Rassemblement national ayant annoncé qu’il ne la voterait pas, et renvoyant une éventuelle censure aux débats budgétaires qui auront lieu à l’automne.
Les socialistes − qui se sont accordés avec le gouvernement en janvier sur une non-censure sur le budget de l’Etat et de la Sécurité sociale − reprochent à François Bayrou d’avoir promis, dans son courrier initial, une discussion entre partenaires sociaux , et d’avoir promis le , avant de fermer la porte au rabaissement de l’âge légal de départ à la retraite et à l’idée de déposer un texte comportant la mesure d’âge au Parlement.
, a lancé de la tribune la socialiste Estelle Mercier, en défense de la motion de censure. , a ajouté la députée, associant ce fin connaisseur d’Henri IV à la figure d’un , qui a [ses].
En réponse, François Bayrou a ironisé sur la motion de censure, prétexte, selon lui, pour que le Parti socialiste rappelle qu’il est , et a invoqué de , [de censure].
Sur les retraites, le premier ministre a promis qu’il y aurait reprenant les du « conclave », sans préciser si ce texte serait distinct du projet de budget de la Sécurité sociale, dans lequel il a déjà prévu d’intégrer certains points de consensus entre les syndicats et le patronat.
Le Monde avec AFP
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