L’Assemblée nationale a nettement rejeté, mardi 12 novembre en première lecture, le projet de loi de finances 2025, seule la gauche votant pour un texte qu’elle a largement contribué à réécrire, et qui a été selon la majorité.
La partie « recettes » du texte a été approuvée par 192 députés, issus du Nouveau Front populaire, contre 362, membres des quatre groupes de la coalition gouvernementale, du Rassemblement national et de l’UDR présidée par Eric Ciotti. Une douzaine de députés du groupe centriste LIOT, soit environ la moitié de ses effectifs, s’est également opposée au texte. Celui-ci va désormais poursuivre son parcours législatif au Sénat.
, a commenté le député (LFI) Aurélien Le Coq, en estimant à [d’euros] les .
Chiffre contesté par le rapporteur général du budget, le centriste Charles de Courson, qui a estimé que les amendements votés ces dernières semaines aboutissaient à 65 milliards de recettes supplémentaires, mais en réalité à une . , a-t-il pointé du doigt.
« Barbouillis budgétaire »
Les orateurs de la majorité ont tour à tour dénoncé un texte , , et dont l’un des principaux articles, portant sur la contribution française au budget de l’Union européenne, a été supprimé.
Le résultat des discussions, , a brocardé le député (Renaissance) David Amiel.
Au nom du Rassemblement national, le député Matthias Renault a dénoncé un budget pour le RN, qui avait .
Le ministre du budget, Laurent Saint-Martin, a dénoncé sur le réseau social X une . (…) , a-t-il estimé, promettant qu’un certain nombre d’amendements discutés à l’Assemblée seraient repris dans la suite de la navette parlementaire.
, a-t-il affirmé, alors que les discussions démarrées le lundi 21 octobre ont été marquées par l’absence des députés de la majorité, et par des alliances à géométrie variable dont le gouvernement est souvent sorti perdant.
Le Monde avec AFP
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