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Les propos de Bruno Retailleau sur l’Etat de droit et l’immigration suscitent la réprobation des macronistes

Le nouveau ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a exacerbé, dimanche 29 septembre, les tensions entre une partie du gouvernement et certains parlementaires du camp présidentiel, en raison de ses propos sur l’immigration et l’Etat de droit. Dans une interview accordée au (), le ministre de l’intérieur a estimé que . , a-t-il complété.

Dès son arrivée place Beauvau, M. Retailleau avait prévenu qu’il passerait par les décrets pour faire passer certaines mesures notamment de lutte contre l’immigration. Sur ce thème, le ministre de l’intérieur a exprimé son qu’on ne puisse pas faire de référendum sur l’immigration. Le nouveau ministre de l’intérieur estime qu’.

(…) (…) , a ajouté M. Retailleau sur LCI. Interrogé sur son souhait personnel d’un tel référendum, il a répondu : , notant qu’ pour .

Interviewé dans son bureau, place Beauvau, M. Retailleau a justifié ce souhait d’un référendum par le fait que . Jugeant que , le ministre a déclaré :

Prêt à utiliser « tous les leviers »

Pointant , il s’est dit prêt à utiliser , tout en se disant du premier ministre, Michel Barnier, qui doit faire sa déclaration de politique générale mardi et .

M. Retailleau a notamment cité la piste de l’extension de la durée maximale de la rétention pour les personnes soumises à une obligation de quitter le territoire français (OQTF). à cent quatre-vingts jours, a-t-il jugé, mais .

Il a également cité le sujet des expulsions, estimant qu’ pour renvoyer les personnes dans leur pays d’origine, en citant  : l’octroi de visas, l’aide au développement et le commerce. Interrogé pour savoir s’il était favorable à la double peine, c’est-à-dire à l’expulsion systématique après que la peine a été purgée, il a répondu :

« L’Etat de droit est quelque chose de sacré »

Les propos de M. Retailleau ont suscité de nombreuses réactions. Prisca Thévenot (Renaissance), l’ancienne porte-parole du gouvernement, a estimé qu’on pouvait . , a-t-elle fustigé sur X.

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a rappelé lundi au ministre de l’intérieur que l’Etat de droit [la] , se disant de ses propos. , a déclaré Yaël Braun-Pivet sur France 2. , a-t-elle ajouté, avertissant :

, a critiqué, de son côté, l’ancienne première ministre Elisabeth Borne sur RMC-BFM-TV. , a-t-elle insisté, appelant à .

, a abondé sur TF1 le député du camp présidentiel Mathieu Lefevre, opposant Gérald Darmanin dont le deuxième prénom est Moussa, à son successeur, qui avait qualifié les Français issus de l’immigration de . , a-t-il développé.

Sur X, le député MoDem Erwan Balanant a également fustigé la déclaration de Bruno Retailleau, rappelant : . , a-t-il insisté, appelant Michel Barnier à son ministre.

Au sein de l’opposition, le chef de file des députés PS, Boris Vallaud, s’est interrogé sur X : L’eurodéputée d’extrême droite Marion Maréchal a, en revanche, salué des propos . , a-t-elle jugé sur X.

L’ancien président Nicolas Sarkozy a, lui, apporté son soutien à M. Retailleau, qui a en matière d’immigration ou de sécurité et a mis en garde Michel Barnier contre toute augmentation d’impôts.

, a déclaré M. Sarkozy sur Europe1/CNews. [chef du gouvernement du régime de Vichy entre 1942 et 1944], a-t-il déploré.

Le Monde avec AFP

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