En franchissant la ligne du marathon T12 – réservé aux para athlètes malvoyants – des Jeux paralympiques de Paris en troisième position, dimanche 8 septembre, Elena Congost pensait être récompensée de ses efforts. Mais plusieurs mois plus tard, la compétition de l’Espagnole n’est pas encore tout à fait terminée. Mardi 17 décembre, elle et son guide, Mia Carol Bruguera, ont indiqué assigner le Comité international paralympique (IPC) devant le tribunal judiciaire de Paris pour récupérer la médaille de bronze de l’épreuve.
En cause, une disqualification jugée injuste par le duo espagnol. Quelques minutes après en avoir terminé de leurs 42,195 kilomètres, le duo était en effet disqualifié et la troisième place revenait à la Japonaise Misato Michishita. L’IPC reprochait à Elena Congost de ne pas avoir respecté les règles en fin de course et d’avoir lâché la corde la reliant à son guide.
Dans les derniers instants du marathon, la Madrilène de 37 ans (elle en avait 36 au moment de la course) avait, en effet, fait une petite entorse au règlement pour attraper le bras puis la main de son guide, perclus de crampes, pour l’aider à terminer, trois minutes devant Misato Michishita. , expliquaient les conseils de la para athlète et de son guide, en septembre, dans une lettre adressée à l’IPC.
« Une injustice sportive »
Cette lettre est restée sans effet et le duo a donc décidé de se tourner vers le tribunal judiciaire de Paris , comme l’expliquent ses avocats dans un communiqué, arguant qu’ils n’ont et
Les conseils de l’Espagnole ajoutent que cette liberté ne peut être entravée que si elle est Selon eux, ce n’est pas le cas, et une a, au contraire, été créée.
Le communiqué dénonce du règlement du para marathon et se réfère à quelques exemples. Dans la catégorie T12, des athlètes participent seuls, d’autres aidés par un guide. Ceux qui courent accompagnés auront, par exemple, pour refaire leurs lacets, alors que . , expliquent ainsi les avocats.
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