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L’incarcération de Nicolas Sarkozy et le principe d’égalité devant la loi

Le psychodrame qui a entouré, le 21 octobre, l’incarcération de Nicolas Sarkozy a quelque chose de grotesque et, surtout, de profondément inquiétant. Bien sûr, il est regrettable que l’ancien chef de l’Etat ait dû attendre soixante-dix ans pour lire, mais son placement en détention illustre – on pourrait dire « enfin », tant la magistrature a, depuis des décennies, fait preuve de mansuétude pour les puissants – un principe cardinal de l’Etat de droit : l’égalité devant la loi.

a dit le condamné dans un ultime message, Ce n’est d’ailleurs pas l’ancien président de la République qui a été condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs, mais le candidat à l’élection présidentielle de 2007,, a précisé le tribunal. Des esprits faibles ont pris le mot au pied de la lettre, comme son ami l’animateur Arthur, qui a assuré, sur CNews : Nicolas Sarkozy n’est pas , il est condamné, et , comme 22 364 autres détenus en France.

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