En ce début de mois de mars, plus de 5 000 personnes manifestent dans les rues de Manchester, toutes de noir vêtues, comme un symbole de la . A quelques heures d’un match de Premier League contre Arsenal, ces supporteurs de United crient leur colère de voir leur équipe de cœur connaître l’une des pires saisons de sa longue histoire. Jeudi 17 avril, les Red Devils ont l’occasion de rallier le dernier carré de la Ligue Europa, mais il leur faudra d’abord venir à bout de l’Olympique lyonnais en quart de finale retour, jeudi 17 avril, à Old Trafford, après avoir obtenu le match nul à l’aller (2-2).
Une qualification ne serait qu’un maigre lot de consolation pour l’ancienne gloire du football continental, dont le lustre ne cesse de se ternir. Dans le cortège de fans de ce début de mars, les reproches fusent. Pas tant contre les joueurs ou l’entraîneur de Manchester United, Ruben Amorim, mais contre ses propriétaires : la famille Glazer, qui en est l’actionnaire majoritaire depuis 2005, et Jim Ratcliffe, fondateur et PDG du groupe de pétrochimie Ineos, qui détient 28,94 % de ses parts depuis la fin de 2023.
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