La cheffe de file des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, a démenti dimanche 8 septembre depuis Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), avoir participé activement à la nomination de Michel Barnier à Matignon, en réponse notamment aux critiques répétées de la gauche.
Alors qu’elle faisait sa rentrée sur ses terres d’élection, déambulant dans la braderie d’Hénin-Beaumont en enchaînant selfies et poignées de mains, la députée du Pas-de-Calais a été interrogée sur un article du affirmant que le président de la République l’avait appelée jeudi pour s’assurer que le RN ne censurerait pas le nouveau premier ministre avant son discours de politique générale. L’article en question promet de dévoiler les .
Jeudi, , a assuré Mme Le Pen. Avant cette date, , a-t-elle déclaré. Celle-ci estime qu’il . Mais le nouveau gouvernement sera , a-t-elle tempéré.
, a tenu à préciser Marine Le Pen devant la presse. Tout en qualifiant Michel Barnier d’, elle a dit ne pas oublier .
« Sous surveillance »
Cette prise de distance intervient alors que la gauche reproche à Emmanuel Macron de s’être entendu avec les dirigeants du Rassemblement national pour s’assurer que son premier ministre ne soit pas renversé dès l’ouverture de la session parlementaire.
Interrogé sur Europe 1 dimanche matin, le coordinateur de La France insoumise (LFI), Manuel Bompard, a jugé que le président de la République , dans la mesure où le parti d’extrême droite a décidé de laisser sa chance au nouveau premier ministre. , a encore fustigé le dirigeant .
Samedi, le patron du Rassemblement national, Jordan Bardella avait affirmé que le nouveau premier ministre était du RN et que, . Michel Barnier lui a rétorqué que son gouvernement serait .
Le Monde avec AFP
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