Faites mieux. Et différemment. Voilà le message, en substance, adressé par Marine Le Pen à Michel Barnier après les annonces du premier ministre revenant sur deux dispositions de son projet de budget : la hausse de la taxe sur l’électricité et la fin des exonérations de cotisations patronales pour les bas salaires.[2 décembre], prévient la cheffe de file de l’extrême droite au .
Marine Le Pen maintient son intention de voter la censure du gouvernement dès la semaine prochaine, en cas d’application de l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). Et ce, quelles que soient les promesses de Michel Barnier sur son budget 2025, sur une révision du mode de scrutin ou sur le contenu d’une potentielle loi sur l’immigration.
Michel Barnier a, pour l’heure, annoncé dans le retrait de deux de ces quatre mesures dont le RN exige l’abandon, comme Marine Le Pen l’avait signifié, lundi 25 novembre lors d’un entretien à Matignon. Restent, dans son viseur, la revalorisation a minima des pensions de retraite et la baisse du remboursement des médicaments, figurant toutes deux dans le PLFSS.
« Mépris »
A la liste de ses griefs, la présidente du groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale ajoute l’absence de financement des annonces de Michel Barnier.
Surtout, Marine Le Pen aimerait que le premier ministre lui donne le point. Elle a peu goûté que, dans son entretien au , Michel Barnier refuse de préciser qu’il offrait au RN l’annulation de la hausse de la taxe sur l’électricité, ciblée par l’extrême droite depuis deux mois.
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