Français

Marine Tondelier, la médiatique cheffe des Ecologistes, affronte un début de crise interne

Sourire aux lèvres et carnet de notes à la main, Marine Tondelier prend la pose devant Oupette, désignée « Vache égérie 2025 » du Salon de l’agriculture, porte de Versailles, à Paris. Entourée de l’éleveur et député Benoît Biteau et de la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian, la secrétaire nationale des Ecologistes est venue, mardi 25 février, convaincre les agriculteurs qu’elle n’était pas leur ennemi. , assène-t-elle devant une forêt de caméras.

Changement d’époque. Il y a un an, la cheffe des écolos traversait le salon incognito, dans l’indifférence générale. Cette fois, les visiteurs reconnaissent son inamovible veste verte, et sortent leur téléphone pour l’immortaliser accroupie, un chevreau sur les genoux.

Mais derrière sa bonne humeur teintée de volontarisme, la conseillère d’opposition d’Hénin-Beaumont – ville du Pas-de-Calais où est implantée Marine Le Pen – traverse une période de turbulences. Tout d’abord, l’affaire Julien Bayou, du nom de son prédécesseur, continue de la poursuivre. Le 19 février, la justice a classé sans suite pour la plainte pour harcèlement et abus de faiblesse de l’ex-compagne de M. Bayou, qui l’accusait de violences psychologiques. , a réagi l’intéressé, en référence à deux enquêtes internes du parti et à l’enquête judiciaire.

Il vous reste 79.47% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.