Des commises par des policiers, selon le parquet de Paris. Ce livreur de 42 ans est mort asphyxié, le 3 janvier 2020 à Paris, à cause de manœuvres d’immobilisation réalisées par des policiers après un contrôle routier houleux.
Dans son réquisitoire, daté du 29 octobre, révélé par et que a pu consulter, le procureur de la République demande le renvoi devant le tribunal correctionnel pour homicide involontaire de trois des quatre policiers présents lors de l’interpellation.
, estime Arié Alimi, l’un des avocats de la famille de Cédric Chouviat. , dénonce son confrère, Vincent Brengarth. Les deux avocats avaient écrit au juge d’instruction pour demander que les agents soient poursuivis pour le chef de « violences volontaires ayant conduit à la mort sans intention de la donner » et non pour « homicide involontaire ».
Une phase de contrôle tendue
Le procureur n’a pas adhéré à la position des parties civiles, estimant que le recours à la violence était . Et si les policiers sont liés , ils le sont du fait d’[de] .
La qualification retenue par le parquet ne satisfait pas plus les avocats de la défense. Pour Laurent-Franck Liénard, avocat du principal mis en cause, . Le parquet n’a, par contre, pas demandé de procès pour la gardienne de la paix J., quatrième membre de l’équipage incriminé.
Le 3 janvier 2020, Cédric Chouviat a été contrôlé par un équipage de quatre policiers, alors qu’il circulait en scooter, téléphone à la main, dans le 7e arrondissement de Paris. Dans son réquisitoire, le parquet évoque les premières étapes du contrôle.(…), note-t-il. Puis (…).Selon l’inspection générale de la police nationale, chargée de l’enquête, cette phase de contrôle tendue .
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