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Négociations sur les retraites : Force ouvrière dénonce une « mascarade » et claque la porte

Un tout petit tour et puis s’en va. Jeudi 27 février, Force ouvrière (FO) a claqué la porte de la première réunion de négociations sur les retraites aux alentours de 14 h 15, soit quinze minutes, à peine, après qu’elle s’est ouverte dans les locaux du ministère du travail, au 20 avenue de Ségur à Paris.

Le troisième syndicat de France quitte ainsi définitivement un cycle de pourparlers qui est censé se dérouler au moins jusqu’à la fin mai, y voyant une orchestrée par le pouvoir en place. Un coup d’éclat qui confirme que l’exercice de , voulu par le premier ministre, François Bayrou, sur ce dossier clivant promet d’être mouvementé, d’autres protagonistes étant susceptibles de prendre, eux aussi, la tangente.

Pour rendre publique sa décision, FO a soigné la mise en scène. Michel Beaugas, l’un de ses secrétaires confédéraux, a demandé à s’exprimer au commencement de la rencontre à laquelle participaient les représentants de cinq autres organisations de salariés (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, UNSA) et de quatre mouvements d’employeurs (Confédération des petites et moyennes entreprises, FNSEA, Medef, Union des entreprises de proximité).

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