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Nicolas Sarkozy admis au régime de la libération conditionnelle, son bracelet électronique lui a été retiré

Nicolas Sarkozy a été admis au régime de la libération conditionnelle et il s’est vu retirer, mercredi 14 mai, le bracelet électronique qu’il portait depuis le 7 février, a annoncé le parquet de Paris à l’Agence France-Presse (AFP), jeudi, confirmant une information du média Off investigation.

L’ancien président de la République a été définitivement condamné, en décembre, à un an d’emprisonnement ferme sous bracelet dans l’affaire des écoutes. Etant âgé de 70 ans, il a pu demander une libération conditionnelle avant la moitié de sa peine, ce qui a mené au retrait de son bracelet après un peu plus de trois mois.

Nicolas Sarkozy a sollicité ce régime par requête le 16 avril et il lui a été accordé par décision du juge d’application des peines (JAP) du 12 mai, a déclaré le parquet, questionné par l’AFP.

Ce régime comporte les obligations de solliciter l’autorisation préalable du JAP , de du JAP et de .

« Strictement conforme à la loi et à la jurisprudence »

, a déclaré son avocate Jacqueline Laffont-Haïk, à l’AFP. , a-t-elle ajouté. Son entourage a fait savoir, jeudi, qu’il travaillait à son bureau à Paris.

Depuis le 7 février, l’ancien chef de l’Etat, qui a eu 70 ans le 28 janvier, portait le dispositif à sa cheville et il n’était autorisé à s’absenter de son domicile qu’entre 8 heures et 20 heures – 21 h 30 les lundis, mercredis et jeudis, ce qui correspondait alors aux jours d’audience du procès libyen. Ce procès s’est achevé le 8 avril, après trois mois d’audience et la décision a été mise en délibéré au 25 septembre.

Dans ce dossier, Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir noué en 2005, via ses plus proches collaborateurs, un avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, afin qu’il finance sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.

Le Monde avec AFP

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