Le vote doit permettre d’ sur un archipel meurtri par plusieurs mois de violences. Les députés ont approuvé à l’unanimité, mercredi 6 novembre, le report à novembre 2025 des élections provinciales en Nouvelle-Calédonie, après les émeutes qui ont fait 13 morts et provoqué plus de 2 milliards d’euros de dégâts.
(…)(…) , a espéré le ministre des outre-mer, François-Noël Buffet. Les émeutes avaient éclaté en mai, en réaction à la volonté du gouvernement de faire adopter une réforme constitutionnelle ultrasensible sur l’élargissement du corps électoral néo-calédonien.
C’est la deuxième fois que ces élections, prévues initialement en mai 2024, sont décalées. L’objectif est de permettre un temps pour le dialogue, après l’insurrection indépendantiste qui, depuis le 13 mai, a déchiré la société.
Les élections devaient initialement se tenir le 15 décembre 2024. Mais après des mois d’une crise d’une , selon le mot de M. Buffet, le premier ministre, Michel Barnier, a annoncé le 1er octobre, lors de sa déclaration de politique générale, l’abandon de la réforme du corps électoral et le report des élections. Dans sa déclaration de politique générale, le chef du gouvernement avait annoncé leur report , la date limite fixée par le Conseil d’Etat pour leur tenue étant fin novembre 2025.
Proposition socialiste
Contraint par le temps, le gouvernement a repris à son compte une proposition de loi des sénateurs socialistes, qui a donc été approuvée définitivement mercredi à l’unanimité des 297 votants. , a souligné M. Buffet.
Le Congrès de Nouvelle-Calédonie avait lui-même approuvé à la quasi-unanimité, le 22 octobre, le report des élections. Le lendemain, le texte de loi avait été approuvé à l’unanimité des votants par le Sénat.
Mécontent des annonces de M. Barnier le 1er octobre, le député de Nouvelle-Calédonie Nicolas Metzdorf (Renaissance) a reconnu qu’il était impossible à ce stade et qu’il ne fallait pas .
Mais le député, rapporteur du projet de loi constitutionnelle qui a mis le feu aux poudres, n’a pas masqué une certaine amertume : (…)(…),
Co-rapporteur du texte débattu mercredi, le député socialiste Arthur Delaporte a pointé la présumée responsabilité du précédent gouvernement dans les émeutes, évoquant , mais a salué la méthode de M. Barnier, qui .
Le Monde avec AFP
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