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Paris 2024 : pas encore d’« effet sponsors » pour les champions paralympiques français

80 000 euros pour l’or, 40 000 euros pour l’argent et 20 000 euros pour le bronze : les comptes en banque des médaillés des Jeux paralympiques seront bientôt un peu plus garnis. S’ils vont tous profiter de cette manne financière non négligeable que représentent les primes, les athlètes de Paris 2024 interrogés paront un point commun : ils n’ont pas encore attiré de nouveaux sponsors depuis leurs exploits estivaux.

Qu’il s’agisse des champions paralympiques comme le badiste Charles Noakes, la joueuse de boccia Aurélie Aubert ou la vice-championne du lancer du poids Gloria Agblemagnon, tous confient être à la recherche de partenaires pour les aider à financer la suite de leur carrière.

Médaillée d’argent en athlétisme, dans la catégorie des déficients intellectuels (sport adapté), Gloria Agblemagnon pensait que par sa performance paralympique, elle qui était passée à côté de ses premiers Jeux en 2021 à Tokyo. Il n’en a rien été, à peine reconnaît-elle . La lanceuse n’a et pense à . Elle s’interroge sur ce manque de sollicitations :

A 27 ans, titrée à la surprise générale en boccia, Aurélie Aubert a déboulé soudainement dans le jeu de quilles médiatique. La médaille d’or et la prime de 80 000 euros assortie vont lui permettre de continuer son sport, alors qu’elle envisageait d’arrêter sa carrière faute de moyens pour payer ses déplacements à l’international et ses stages – une saison lui coûte plus de 20 000 euros. Jusqu’ici, en revanche, aucun contrat de sponsoring n’a été signé. , assure Claudine Llop, son ancienne infirmière devenue sa coach et son assistante sur le terrain.

Appel du pied d’Aurélie Aubert à Kinder

Son appel du pied en direct sur le plateau de l’émission « Quels Jeux », le 5 septembre, à la marque Kinder, dont elle raffole, avait conduit le groupe italien Ferrero a lui répondre publiquement :[messages privés]

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