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« Préparez votre maillot de bain » : quand Anne Hidalgo piqua une tête dans la Seine

Beaucoup n’y croyaient plus. C’était presque devenu un « running gag » dans les couloirs de la rédaction : , ricanaient les sceptiques. Lors de ses premiers vœux olympiques, en janvier, Anne Hidalgo s’était engagée à plonger dans la Seine pour prouver la propreté des eaux fluviales. Au mois de mars, elle annonçait à l’agence Reuters qu’elle se baignerait avant l’ouverture des Jeux et lançait des invitations aux dirigeants des quatre coins de l’Europe. Puis le 22 mai, elle précisait une date : le 23 juin, lors de la Journée olympique et paralympique.

Mais durant de longues semaines, les éléments − pluie incessante, pollution récurrente et forts courants − n’ont cessé de perturber le calendrier annoncé. Le compte à rebours a tenu la presse en haleine. Chaque fin de semaine, la préfecture de région publiait son relevé bactériologique des eaux fluviales.

L’enjeu était de taille : le fleuve devait accueillir des épreuves de triathlon et de natation en eau libre, et 1,4 milliard d’euros avait été investi pour le permettre. Les triathlètes, qui devaient s’élancer les premiers le 30 juillet, commençaient à s’inquiéter.

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