A l’occasion de ses vœux, organisés lundi 27 janvier au soir à Paris, la ministre de la culture, Rachida Dati, a déclaré que le projet de réforme de l’audiovisuel public sera mené [à] . [de] , a-t-elle fait valoir face aux acteurs culturels et à la presse, depuis le Palais de la Porte-Dorée.
Le projet prévoyant la création d’une entité composée de France Télévisions, de Radio France, de France Médias Monde et de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) aurait dû être examiné par l’Assemblée nationale en décembre 2024, mais la chute du gouvernement Barnier a fait que cet examen a été retardé. Cette réforme avait été poussée par la ministre de la culture dès son arrivée au gouvernement, il y a un an. Rachida Dati appelait même de ses vœux une fusion des entreprises de l’audiovisuel public, mais le projet avait été suspendu une première fois par la dissolution de l’Assemblée. Lors de son discours de politique générale, le 14 janvier, François Bayrou avait assuré que .
Sur un autre chantier concernant les médias, la ministre de la culture a également indiqué que le gouvernement donnera aux conclusions des Etats généraux de l’information . Ces Etats généraux, large réflexion de près d’un an menée par les professionnels, ont débouché en septembre dernier sur quinze propositions, comme la sensibilisation à grande échelle à la désinformation, la protection renforcée des sources des journalistes, et encore le renforcement de l’indépendance des rédactions.
« Tolérance zéro » face aux violences sexistes et sexuelles
Pour les violences sexistes et sexuelles dans le milieu culturel, la ministre a promis de renforcer l’action afin d’, a-t-elle dit, en référence au mouvement #MeToo.
, a constaté Rachida Dati, ajoutant :
La ministre a tenu ces propos alors qu’une commission d’enquête relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité multiplie actuellement les auditions à l’Assemblée nationale.
Dans une affaire emblématique du volet culturel de #MeToo, l’acteur Gérard Depardieu doit comparaître fin mars pour agressions sexuelles en septembre 2021 lors du tournage du film . Il conteste les faits. Le comédien, contre qui le parquet a requis un procès pour viols et agressions sexuelles sur la comédienne Charlotte Arnould, est par ailleurs mis en examen depuis août 2018. Là encore, Gérard Depardieu nie.
A l’occasion de ses vœux, Rachida Dati a aussi dit [er]Cette fondation serait , a-t-elle fait savoir.
Elle a, par ailleurs, confirmé la . La ministre a aussi évoqué . , a-t-elle lancé.
Le Monde avec AFP
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