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Rapatriés d’Indochine : les députés approuvent à l’unanimité la mise en place de réparations financières

Une journée nationale d’hommage et une procédure de réparation financière : les députés ont approuvé à l’unanimité, mardi 4 juin, un texte transpartisan pour une reconnaissance de la France envers les rapatriés d’Indochine accueillis dans des conditions indignes.

La proposition de loi vise à réparer commencé en 1954 après les accords de Genève marquant la fin de la guerre d’Indochine, selon les mots du premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, auteur du texte.

, a égrainé à la tribune le rapporteur du texte, cosigné par une centaine de députés, de La France insoumise (LFI) aux Républicains. Les députés du Rassemblement national (RN) et ciottistes ont longuement reproché au député de ne pas les avoir inclus.

avec eux, a insisté M. Faure, dépeignant des conditions de vie , dans des . , a énuméré le député, lui-même d’origine vietnamienne. Le texte a été adopté par les 231 députés votants, de LFI au RN. Il ira désormais au Sénat.

Il dispose que , et reconnaît de leurs . Il étend également la journée nationale d’hommage aux morts pour la France en Indochine, le 8 juin, .

Près de 1 600 personnes potentiellement concernées

Surtout, le texte ouvre la voie à une résultant des conditions d’accueil des rapatriés, en tenant notamment compte de la durée du séjour dans les structures d’accueil. Les personnes concernées sont celles qui ont séjourné dans ces structures. Une date qui a suscité les plus vifs désaccords.

En soutien de l’essentiel du texte, , la ministre déléguée aux anciens combattants, Patricia Mirallès, a insisté, par le biais d’un amendement, pour ramener la date butoir au 1er janvier 1966, date à laquelle , a-t-elle soutenu.

, a rétorqué Olivier Faure. La députée RN Stéphanie Galzy a, elle, accusé le gouvernement de se livrer à une [qui], des accusations rejetées par la ministre et des députés du bloc central. L’amendement gouvernemental a été repoussé par les oppositions, qui ont maintenu la date de 1975.

Un autre débat a porté sur le nombre de bénéficiaires potentiels. , a déclaré Mme Mirallès, estimant que selon des projections pourraient être concernées.

Elle a également déclaré vouloir , évoquant entre autres la piste de .

Le Monde avec AFP

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