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Rassemblement de soutien au RN : Marine Le Pen se défend en invoquant Martin Luther King, Gabriel Attal accuse l’extrême droite d’« attaquer les juges »

La chef de file de l’extrême droite, Marine Le Pen, condamnée à cinq ans d’inéligibilité avec application immédiate pour détournement de fonds publics, a déclaré dimanche 6 avril qu’elle contesterait ce jugement par la voie et , invoquant le combat pour les droits civiques aux Etats-Unis du pasteur Martin Luther King Jr.

(…) (…), car , a déclaré la députée par visioconférence aux congressistes de la Lega, le parti anti-immigration italien de Matteo Salvini, réunis à Florence.

L’entourage de Marine Le Pen a déjà fait référence ces derniers jours au leader des droits civiques assassiné le 4 avril 1968 par un ségrégationniste blanc sur le balcon d’un motel de Memphis, où il était venu soutenir des éboueurs en grève. Et martelé que le Rassemblement national multiplierait les voies de recours légales et les manifestations pacifiques, même s’il conteste la légitimité de cette condamnation en première instance dans l’affaire des assistants parlementaires européens et s’attaque avec virulence aux magistrats.

Gabriel Attal accuse l’extrême droite d’« attaquer [les] juges »

, a assuré Marine Le Pen.

, lui a répondu Matteo Salvini, , a-t-il dit. Un rassemblement de soutien à Marine Le Pen doit se tenir à 15 heures à Paris, devant le dôme des Invalides.

Le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, a estimé dimanche que le RN montrait son , en organisant un rassemblement à Paris en soutien de Marine Le Pen après sa condamnation judiciaire. , a déclaré M. Bompard à la presse, au début d’un contre-rassemblement place de la République. Appelé par une partie de la gauche, il réunissait quelques centaines de personnes dimanche en début d’après-midi, avant le 1er mai, selon M. Bompard.

Plus tôt dans la journée, en ouverture d’un meeting Renaissance à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Gabriel Attal a accusé l’extrême droite d’[les][les]. (…), a lancé M. Attal, en ouverture d’une table ronde avec les principaux dirigeants du bloc central, dont le premier ministre, François Bayrou, et Edouard Philippe.

Le Monde avec AFP

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