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Réforme des retraites : la CGT quitte le conclave sur la réforme des retraites, après une consultation interne, annonce Sophie Binet

L’issue de la consultation ne faisait guère mystère, sur fond d’enlisement des négociations avec le gouvernement de François Bayrou. La secrétaire générale de la Confédération générale du travail (CGT), Sophie Binet, a annoncé le choix de son organisation syndicale de quitter la table des négociations sur la réforme des retraites, mercredi 19 mars au soir, au « 20 heures » de France 2, à l’issue d’une consultation interne.

, a-t-elle déclaré à la veille de la poursuite des négociations, sous forme de conclave, lancées par le gouvernement à la fin de février avec les organisations syndicales. Selon Sophie Binet, , après que François Bayrou s’est dit opposé à un retour de l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans, dimanche, et des semaines d’enlisement. Elle maintient qu’tout en maintenant l’équilibre financier, et a appelé  en rejoignant notamment les cortèges de retraités prévus jeudi.

Deux autres organisations ont déjà claqué la porte des négociations, pour des raisons diamétralement opposées. Force ouvrière (FO) l’avait annoncé, le 27 février, au commencement de la première rencontre, considérant qu’il n’y avait rien à attendre d’une telle puisque le pouvoir en place est contre l’abrogation de la retraite à 64 ans. Du côté des organisations patronales, l’Union des entreprises de proximité (U2P), qui représente les artisans, les commerçants et les professions libérales, a également quitté le conclave, mardi, voyant dans ces négociations un

La Confédération française démocratique du travail (CFDT) a précisé, mercredi, qu’elle participerait à la poursuite des négociations prévue jeudi entre partenaires sociaux, mais que le conclave ne pouvait pas continuer . Selon la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, François Bayrou, en écartant la possibilité d’un retour à 62 ans de l’âge de départ à la retraite, . , a-t-elle déclaré sur BFM-TV/RMC.

, lui a répondu la ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, de l’Assemblée nationale, dans l’après-midi. Ajoutant :

Le Monde

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