Difficile de faire le tri parmi les différentes offres d’assurance en cas de frais médicaux à l’étranger. Pour des vacances en Europe, le premier réflexe doit être de commander la carte européenne d’assurance-maladie (CEAM) sur le site Ameli. Gratuite et valable deux ans maximum, elle offre une prise en charge de soins survenus à l’occasion de séjours temporaires dans l’Union européenne, en Norvège, au Liechtenstein, en Islande, en Suisse et au Royaume-Uni. Et ce, dans les mêmes conditions que pour les assurés du pays concerné.
Un vacancier en Espagne n’aura donc rien à payer si les soins prodigués sont gratuits pour les résidents. S’il s’agit d’une prestation payante, il devra avancer les frais puis demander le remboursement sur place ou une fois de retour en France. La CEAM est aussi valable pour les frais médicaux liés à des maladies chroniques, à une grossesse ou à un accouchement, à condition qu’ils ne soient pas programmés.
Attention, cependant, , prévient Olivier Moustacakis, cofondateur du comparateur en ligne Assurland. L’assuré n’est donc pas à l’abri de dépassements d’honoraires, potentiellement plus importants que ceux pratiqués en France.
Garanties des partenaires des banques
Dans certains cas, la carte bancaire peut être un bon complément. Ce moyen de paiement est en général associé à un ensemble de garanties d’assurance et d’assistance proposées par les partenaires des banques, tels Europ Assistance ou Mondial Assistance. Les plafonds d’avance et de remboursement des soins hospitaliers immédiats sont plus ou moins élevés : 11 000 euros maximum pour les Visa et MasterCard classiques, jusqu’à 155 000 euros pour les cartes Gold – une fois les parts de la Sécurité sociale et de la complémentaire santé déduites.
Gare aux subtilités : , prévient Francine Abgrall, directrice de la ligne métier voyage chez Europ Assistance France. Qui plus est, , complète Olivier Moustacakis.
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