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Thomas Bach, douze années à creuser le sillon du Comité international olympique au cœur d’une succession de tempêtes

Journée historique, lundi 23 juin, à Lausanne (Suisse). Thomas Bach doit transmettre, après trois mois de transition, la présidence du Comité international olympique (CIO) à Kirsty Coventry, lors d’une cérémonie de passation des pouvoirs. A 41 ans, la Zimbabwéenne, élue le 20 mars, en Grèce, est la première femme à la tête de l’organisation faîtière du sport mondial en plus de cent trente ans d’histoire olympique moderne.

Président d’honneur à vie du CIO, l’Allemand peut, lui, savourer le moment : la victoire de l’ancienne nageuse, qu’il s’était choisie pour successeure, est un peu la sienne et celle, aussi, de l’héritage qu’il laisse au mouvement olympique.

Elu en 2013, Thomas Bach quitte les bords du lac Léman après douze ans de présidence. Il avait songé briguer un troisième mandat, à l’automne 2023. Mais le champion olympique de fleuret par équipes en 1976 à Montréal (Canada) y a finalement renoncé la veille de la clôture des Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, empêché par la limite d’âge de la fonction de 70 ans – il en a aujourd’hui 71 –, qu’il aurait fallu contourner en réformant la charte olympique.

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