A peine a-t-elle franchi pour la première fois le cap Horn (Chili), jeudi 9 janvier, que Violette Dorange, 23 ans, ne pense déjà qu’à y retourner. », raconte-t-elle au , heureuse d’être enfin entrée dans l’Atlantique Sud pour le long sprint final, qui devrait la mener aux Sables-d’Olonne (Vendée) d’ici une trentaine de jours.
Tandis que les deux leaders de la 10e édition du Vendée Globe, Charlie Dalin (), 1er, et Yoann Richomme (), 2e, à 155 milles (près de 290 km), samedi 11 janvier à 7 heures, pourraient arriver mardi 14 janvier, pulvérisant de neuf jours le record d’Armel Le Cléac’h (74 jours et 3 heures, en 2017), la benjamine de ce tour du monde à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance pointe, elle, ce samedi, en 29e position sur 35 concurrents toujours en course, sans se départir de son ambition de « ».
Sa rencontre avec le dernier des trois caps mythiques du parcours – après ceux de Bonne-Espérance (Afrique du Sud) et de Leeuwin (Australie) – n’a pourtant rien eu d’une sinécure. « », résume-t-elle.
En début de semaine, [sa]de compétitrice, elle avait pris la décision de pour laisser se dégonfler une . [plus de 80 km/h],[plus de 90 km/h]., explique Violette Dorange. Et,entre la côte déchiquetée et naufrageuse sud-américaine et la zone d’exclusion antarctique destinée à préserver les concurrents des glaces dérivantes, .
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